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Association des Jardins et Vergers de l’Outre-Forêt

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Le purin d’orties

Le moment idéal

Le printemps est bien là et les plantes se réveillent les unes après les autres, y compris notre « chère » ortie et c’est justement le moment idéal pour confectionner son purin d’orties avant qu’elles ne montent en fleurs.

Pourquoi un purin d’orties ?

Le purin d’orties est supposé être un excellent insecticide, fongicide, engrais et activateur de croissance et en plus, cette chimie ou chipie naturelle ne coute rien si ce n’est des picotements d’auto-défense lors de sa cueillette !

La recette

Ramasser un kilo d’orties non montées en fleurs qu’on hachera grossièrement avec de gros gants et des ciseaux de jardin et qu’on fera macérer dans un seau de dix litres d’eau de pluie de préférence. On touillera de temps en temps.

Un peu de physique et de chimie

La macération se fera à 18° (au moins ou environ) pendant :

  • 24 à 48 heures… Et on obtiendra un insecticide et fongicide, ou alors,
  • 15 jours … Et ce sera un engrais et un activateur de croissance.

Dans ce dernier cas, il faudra que la macération ne dégage plus de bulles à la fin. Pas de panique, l’odeur… Euh, la puanteur dégagée est normale.

Mode d’emploi :

Pour l’utilisation de ce purin, on procédera à un filtrage plus ou moins fin selon la « machine » utilisée pour le répandre.

Le produit obtenu est d’une forte concentration ; on le diluera donc à 1 pour 5 à 20.

Il sera répandu au printemps lorsque les plantes sont en croissance et en fin d’été lorsqu’elles font leurs réserves d’hiver.

La conservation pourra aller jusqu’à un an après de préférence une filtration fine. Elle se fera dans des récipients ou bouteilles bien fermées hermétiquement et stockées au frais (cave).

Attention :

Il convient de tenir compte des deux remarques ci-dessous :

  1. Dans la littérature et ce depuis l’antiquité, il n’a jamais été évoqué d’utilisation de purin d’orties,
  2. Des études scientifiques assez récentes mettent en doute l’efficacité d’un tel purin.

Pour celles et ceux qui quand même y croient, c’est le moment de s’y lancer ! »

 

René Fischer